Grenoble : un réseau cyclable dense, mais qui reste à améliorer pour en limiter les dangers

En dehors des chrono-vélo, le réseau de pistes cyclables grenoblois ressemble souvent à un patchwork où le cycliste doit trouver son itinéraire. Rencontre avec des cyclistes à Grenoble, à l'heure de la sortie des bureaux.

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Grenoble a beau avoir remporté le prix de la ville la plus cyclable de France, décerné par la fédération française des usagers de la bicyclette, jeudi 6 février, y circuler à vélo reste tout de même une prise de risques. Car en dehors de voies chrono-vélo, isolées du reste de la circulation, le réseau de pistes cyclables est loin d’être sûr.
 
Cheminement sur les trottoirs, dans les couloirs de bus ou dans des contre-allées, le trajet quotidien des cyclistes peut s’avérer périlleux. "Ce n'est pas très régulier dans les styles, souligne un jeune cycliste. On passe sur des pistes qui sont sur la route, d'autres sur les trottoirs ou dans des espèces de parking sur le côté. On n'arrête pas d’alterner entre tout ça. L’état des pistes est aussi assez variable, il y a beaucoup de bouts de verre à certains endroits."


Des contradictions dangereuses

Si le réseau de pistes cyclables est particulièrement dense à Grenoble, il n’est pas sans contradiction pour les cyclistes eux-mêmes, à  l’image de ces rues étroites à sens unique qu’un vélo peut emprunter à contre-sens. "Ca c’est super dangereux, j’espère qu’elles vont être enlevées. En fait ça n'aide personne : c'est étroit et ça énerve les voitures", déplore un utilisateur.

Quant au revêtement des rues, entre raccords, fissures et nids-de-poule, il a tout d'un patchwork. Le cycliste ressent nettement la différence dès qu’il sort des chrono-vélos.
 
"Si on prend l’exemple de la rue Stalingrad, on commence à avoir des routes un peu plus dégradées. Même chose pour la rue de Thiers, même si elle est en train d’être refaite actuellement. Il y a encore quelques routes comme ça qui sont très délabrées, mais en général, c’est plutôt positif", précise un autre cycliste.

Alors même s’il y a de nets progrès dans ce dédale urbain, le cycliste grenoblois doit faire preuve de vigilance, mains près des freins et casque sur la tête.


 
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